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Cube

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Les aliens de la galaxie Virsyn avaient déjà gratifié la planète VST d'une attaque en règle en lançant la mission Tera(c) (dont la version 2.0 vient juste de sortir). Nous ne pourrons maîtriser leur nouvel OSNI (Objet Synthétisant Non Identifié) qu'en révisant nos cours de géométrie, et plus particulièrement ceux sur la quadrature... du Cube(c) . ;o) INDEPENDANCE SOFTWARE !!!


L'interface de Cube est très claire et concise


Du son !!! Beaucoup de son

Difficile d'aborder un tel alien sans au préalable connaître quelques rudiments sur son principe de synthèse : la synthèse additive. Vous avez probablement déjà entendu les termes "synthèse soustractive", "granulaire", "FM", etc...

Chaque type de synthèse possède une philosophie qui lui est propre et même si elles possèdent toutes quelques points communs, leur modus operandi n'a lui rien de commun. Sans se lancer dans un véritable traité sur la synthèse dite additive, on peut au moins dire qu'il s'agit, comme son nom l'indique, d'additionner des harmoniques les unes aux autres (à l'inverse de la synthèse soustractive qui elle part d'un son très riche en harmoniques et qui est ensuite filtré) afin de reproduire le plus fidèlement possible les caractéristiques de chaque instrument, mais également des sons "non instrumentaux" (des bruits quoi ;-), puisqu'en théorie, TOUT type de son est censé être reproductible avec ce type de synthèse. Là où ça se complique, c'est que le moindre son de base peut faire appel à une petite dizaine tout comme à plusieurs centaines d'harmoniques... Je vous laisse méditer sur le fondement de la chose. En clair, là où quatre ou cinq sinusoïdales de base suffiront à reproduire un son de flûte, il pourra vous en falloir quelques quatre ou cinq cents pour reproduire un son de piano ou de guitare électrique !!! :-(

Vous commencez déjà à avoir mal au crâne, alors préparez vous, c'est pô fini. Si le simple fait de "mixer" de telles quantités de sinus suffisait, ça serait trop facile, non non non, que nenni !!!

Un son acoustique évolue généralement dans le temps. C'est d'ailleurs ce qui lui donne sa "vie" et son identité. Donc, si vous aviez bien saisi ce premier principe de superposition des harmoniques, vous allez vraiment avoir le vertige quand vous comprendrez que pour un résultat probant, chaque, et je dis bien CHAQUE harmonique devra se voir assigner individuellement une enveloppe d'amplitude (ADSR), une forme d'onde (sinus, triangle, inpulse, etc...), un timbre (filtre), un volume, une phase, une position spatiale (panoramique), et bien d'autres paramètres encore...

Alors, toujours enthousiaste ??? Oui? Vous avez raison, car tout cela n'est valable que dans la théorie du papier et en réalité, l'oreille humaine peut fort bien s'accommoder de l'absence de certains de ces paramètres.

Et c'est tant mieux, car d'une façon générale, les temps de calcul processeur seraient pharaoniques si l'on devait en venir à un tel degré de complexité. C'est la raison pour laquelle si peu de synthés en soft avaient tenté l'expérience de l'addition ;o)...

En réalité, l'évolution permanente est quasi exponentielle et la puissance de nos machines est en grande partie le géniteur principal de Cube. Pour autant, ce n'est pas parce qu'il est dorénavant possible de s'équiper de processeurs flirtant allègrement avec les 3 Giga Hertz qu'il faut absolument oublier d'en économiser les ressources. En effet, si vous avez bien saisi le principe, vous aurez alors compris que si une seule note devait générer quatre cents harmoniques, un accord de quatre sons en génèrerait... quatre fois plus. De quoi rapidement mettre à genoux le plus musclé des Pentiums (Pentium III 600 MHz ou Athlon XP/MP ou PowerPC G4 400 MHz conseillé et dans les deux cas, 128 Mo de RAM). Or, dans les faits, on n'a pas nécessairement besoin de la même richesse sonore dans les aigus que dans les graves. C'est là que réside la cure d'amaigrissement que Cube fait subir au spectre. Ainsi, si un Do1 à besoin de la pleine puissance pour développer ses graves, un Do 5 lui se contentera allègrement d'une fraction du nombre d'harmoniques du premier pour s'exprimer pleinement.

En réalité, la limite de 512 "Partials" (c'est le nom donné aux harmoniques dans la terminologie Cubienne) par voie est très largement suffisante. Si toutefois vous possédiez six doigts à chaque main (ben quoi, ça peut arriver ;op), je ne saurais trop vous conseiller de régulièrement jeter un oeil à la jauge Partial/Cpu située dans le coin supérieur droit de l'interface et le cas échéant de limiter drastiquement la polyphonie de votre patch.


Visite de la quatrième dimension

Si l'installation ne pose aucun problème, il vous faudra cependant veiller à la version qui se trouve sur votre CD. En effet, pour ma part, le CD livré contient la version 1.0 qui, malheureusement pour nos petits yeux, se trouve boguée au niveau de la petite boule blanche qui matérialise le son dans l'interface de morphing (oui oui, vous avez bien lu) sur laquelle je reviendrai plus bas. Si, donc, vous avez cette version, un petit tour par la rubrique Support du site http://www.virsyn.com pour charger la version 1.02 vous sera des plus bénéfiques.

Une petite lacune toutefois : l'installeur copie sur votre système à la fois la version Stand-Alone et la version VST, hélas, au premier démarrage de Cubase, le plug-in reste invisible. En fait, la DLL se place par défaut dans le répertoire de la version Stand-Alone sans nous demander notre avis. Il suffit simplement de la déplacer dans le répertoire VSTplugins adéquat. C'est apparemment un problème récurant chez Virsyn, Tera posait déjà le même problème, mais rien de bien grave de toute façon.

Le soft s'articule autour d'une interface principale très claire et aérée dont la sérigraphie ne laisse aucun doute sur la fonction de chaque bouton. Ainsi, en plein centre, vous ne pourrez pas rater la grande surface sombre et ovale, point névralgique du morphing, autour de laquelle s'accrochent les sections des quatre sources. Cette fameuse surface est en fait un graphique 2D dans lequel on dessine le chemin que va parcourir notre son entre les sources A, B, C ou D.


Le 2D Envelope Editor avec ses petites boules blanches matérialisant les notes jouées sur le clavier

Une "source", dans la terminologie Cubienne est en fait, pour simplifier, un synthétiseur avec ses paramétrages. Il est donc possible de paramétrer différemment les quatre synthés afin de passer par exemple, d'un son de flûte à un son de synthé Lead pour le faire ensuite évoluer en un son de basse fretless et se terminer par un son percussif de type Kick ou Djembé. Ca laisse rêveur hein ?! ;o) Vous pouvez bien entendu régler la vitesse à laquelle votre petite boule blanche (votre son en fait, souvenez vous ;op ) parcourt les différents segments qui matérialisent la route à suivre vous permettant ainsi de vous attarder plus longuement sur l'une ou l'autre des quatre sources. Le paramétrage détaillé des segments s'effectue dans la fenêtre juste en dessous de cette section : l'éditeur d'enveloppe.


Le Main Envelope Editor ici en mode Morph X (Abscisses) avec son segment (jusqu'à 64) en cours d'édition (Slope du segment en l'occurrence)

Cette fenêtre contient trois onglets : Volume, Morph X et Morph Y. Comme vous pouvez le voir sur la capture ci-dessus, il est possible de modifier la courbe de chaque segment (ici le segment sélectionné est bleu) délimité par deux points jaunes (un des deux devient rouge en cas de sélection). Ce changement de couleur intervient également sur le graphique ovale afin de mieux repérer ce que l'on est en train de modifier. Si la première enveloppe se passe de commentaire (Ben oui, hé, "Volume", quand même ;op ) il faut bien admettre que Morph X et Y ne sont pas beaucoup plus compliqués à comprendre. Ces deux onglets sont en fait la copie conforme du contenu du graphique 2D mais ramené à une échelle temporelle représentée logiquement à l'horizontale. Ainsi, de gauche à droite, on travaille sur la durée du son, alors que de haut en bas, on travaille sur la transition du point sélectionné de la source A/D vers la B/C en Morph X (abscisse) et de A/B vers D/C en Morph Y (Ordonnée).

C'est très souple et facile d'utilisation, d'autant plus qu'il est possible de synchroniser les déplacements en activant le mode derechef intitulé... Sync. ;o) Dans ce cas un quadrillage aimanté apparaît pour permettre le placement des points de segment sur des valeurs rythmiques précises. La modification de la valeur rythmique (Croches, double-croches, etc...) se fait par un simple drag/drop de haut en bas sur la règle qui modifie alors le niveau de zoom à la façon Wavelab et Cubase SX. A noter également qu'il est possible de déclencher le morphing par le biais de contrôle Midi parmi quatre à savoir : Keytrack, Velocity, Aftertouch et ModWheel, leur version inversée étant également disponible afin de changer le sens de réaction du contrôle.

Virsyn, comme pour ses autres produits à eu la bonne idée d'implémenter une fonction Midi-Learn dans laquelle on aurait aimé pouvoir assigner l'Aftertouch à n'importe quel potentiomètre, mais ce n'est malheureusement pas possible. Si vous disposez d'une surface de contrôle midi, vous pourrez donc piloter la plupart des fonctions de Cube en temps réel, ce qui est un énorme avantage compte tenu des possibilités de morphing déjà très étendues. Hélas, si la version VST n'a pas à en souffrir du fait de son mode d'utilisation, la version Stand-Alone sera en revanche limitée en live par la présence d'une seule entrée midi. Pour qui ne possède pas de clavier maître intégrant directement des contrôleurs (par exemple Remote 25 Novation, etc...), la possibilité de connecter directement un clavier plus une surface de contrôle par le biais d'une interface midi multi entrées/sorties est alors compromise. C'est d'autant plus dommage que Cube comporte huit synthés et donc autant de sorties Audio assignables ainsi qu'autant de canaux Midi en entrée. Si on peut comprendre l'utilité de ce genre d'architecture dans le cadre d'une utilisation VSTi, on peut en revanche plus difficilement se satisfaire de ne pas pouvoir pleinement exploiter le potentiel live de Cube. C'est à savoir pour s'équiper en conséquence.


Le Setup Général ici en mode Stand-Alone, avec à gauche l'entrée midi et le canal de chaque part et à droite les paramètres de carte audio

Petit plus sympathique, la version Stand-Alone possède un petit magnétophone virtuel situé en bas de la page (l'ovale devrais-je dire) Setup. C'est pas grand-chose, mais ça peut rendre service sans avoir à sortir l'artillerie lourde pour enregistrer une idée.


Y a-t'il un pilote dans l'OSNI ?

La partie de gauche regroupe quelques fonctions classiques du filtre 0 à 30 dB/oct avec son potard Amount et son assignation de contrôle (les mêmes que ceux de l'éditeur 2D), le mode de "Glide" (normal ou fingered) et sa vitesse, la hauteur de Pitchbend (+/-0 à +/-48 1/2 tons), le Keytime (qui gère en fait la vitesse du morphing en fonction de la hauteur de note en mode non synchro) ou encore la polyphonie et son mode de priorité (Last, High, ou Low Key) sont des paramètres des plus courants sur la plupart des synthés, qu'ils soient hard ou soft. Idem pour la colonne de droite affichant fièrement un EQ 2 bandes, un réglage de courbe de vélocité, et un fader de volume tout ce qu'il y a de plus courant. On pourra cependant regretter de ne pas disposer d'un volume général, ce fader étant lié aux différents patchs. On peut alors être amené à baisser en urgence ce fader après être passé d'un patch tranquille à un autre plus agressif. La barre inférieure, elle, est tout aussi classique puisqu'elle regroupe le désormais standardisé clavier de contrôle entouré à gauche de ses molettes de pitch et de modulation ainsi que de ses réglages de tune et fine tune, et à sa droite, d'un modeste arpégiateur qu'on aurait aimé programmable mais qui remplit cependant largement son office avec ses mode Up, Down, Alt, et Random. Bref, rien de bien compliqué. Non, ce n'est pas là que se situe la complexité de l'ApéroCube ;o). Là où ça devient réellement passionnant, c'est quand on clique sur l'un des quatre boutons Edit correspondant aux sources A, B, C et D. On accède alors de plein pied aux entrailles de la bête dont nous ne tenterons pas de bidonner l'autopsie :-). En fait, rappelez vous, ce que je vous expliquais au début de cet article concernant le mode de synthèse, c'est ici que l'on accède en effet aux paramétrages de nos harmoniques pour chacune des quatre sources. Ainsi, la première page du mode Edit permet de régler ce qui va donner le "corps" de votre source, les partials. Vous aurez le choix entre cinq formes prédéfinies (Impulse, Sawtooth, Square, Triangle et Sine) que vous pourrez sélectionner tel quel ou modifier à loisir à la souris.

Toujours fort logiquement, les partials les plus graves (Fondamentale du son) se trouvent à gauche alors que les plus aigus sont à droite. Là où la procédure est simplifiée, c'est qu'il est bien entendu impossible autant qu'inutile de régler le niveau de chacun des 512 partials de façon individuelle. Virsyn a donc simplifié la manœuvre regroupant les plus aigus (et donc les plus serrés) entre eux. Ainsi, on commence par la fondamentale seule, puis la première harmonique seule et ainsi de suite jusqu'à la dixième ou quinzième, puis, les harmoniques sont regroupées par paquets de 4, puis 8, 16, etc... Ainsi, lorsqu'on travaille dans les aigus, on modifie en fait plusieurs dizaines d'harmoniques à la fois. Après avoir joué sur la richesse harmonique de notre son, on va modifier l'enveloppe de ces partials, mais inutile de se compliquer la vie, un simple réglage de l'Attack et du Decay suffit. Ce qui va en revanche totalement transcender notre source de base, c'est la fenêtre suivante: Pan. C'est un réglage de panoramique des plus standard, mais qui s'applique, comme pour l'Attack et le Decay, aux partials. De cette façon, il est possible de placer les harmoniques en différents points de l'image stéréo pour des résultats très convaincants et impressionnants.

Si vous craignez de ne pas obtenir de bons résultats par vous même, rassurez vous, vous avez directement accès à une série de générateurs prédéfinis que vous pourrez soit utiliser tels quels, soit utiliser comme base de travail et modifier aux petits oignons.

Sans entrer dans le mode Edit, chaque source possède en façade quatre potards intitulés Rate, Depth, Spread et Ensemble. Les deux premiers servant à régler la vitesse et l'intensité du LFO, le troisième pouvant s'assimiler à un detune, mais plus complexe puisqu'il travaille indépendamment sur chaque harmonique et permet d'aller jusqu'à des sons de type Bells. Le dernier simule tout simplement un effet d'unisson et travaille également sur chaque partial. Un champ nommé Detune permet de régler la transposition de -48 à +48 1/2 tons pour des effets de Whammy(c) monstrueux lors du passage d'une source à l'autre.


Les effets, justement, parlons en...


La section d'FX toujours affichée dans l'ovale central

Comme pour tout le reste, l'interface de Cube se partage en quatre sections. En haut à gauche, La section "Overdrive" avec quatre types à choisir parmi "Distortion", "Soft", "Tape" et "Tube distortion". Les commandes sont au nombre de quatre également avec un "level", un "Drive", un "Cutoff" et un champ "Tone" ou l'on drag/drop la fréquence. Ce module apportera ce qu'il faut de "salissure" et d'acidité à des sons de base pour les transformer en Leads pas trop agressifs mais suffisamment pour tenir la route et rester expressifs.

La section supérieure droite reçoit le module de "Delay". Trois modes "Stereo", "Mono" et "Cross" se partagent l'affiche de cet effet pour le moins traditionnel et incontournable. Ce dernier mode, "Cross" peut en revanche être un peu déroutant puisque les réglages de temps de delay 1 et 2 n'agissent plus directement depuis la source comme c'est le cas du mode "Stereo", mais en chaîne. C'est à dire que si le Delay 1 traite la source, le Delay 2 lui, traite le Delay 1. Ainsi, pour des réglages respectifs de 100 et 50 ms, le premier interviendra bien 100 ms après la source, mais le second, 50 ms... aprés le Delay 1, soit un temps de 150 ms entre la source et le second delay. Déroutant, mais très efficace une fois qu'on l'a compris. Il est à noter que ces temps de delay sont automatiquement remplacés par des valeurs rythmiques lorsqu'on enclenche le mode "Midi" (calage au BPM interne ou à celui de l'hôte VST), mais même dans ce mode, le fonctionnement reste identique sur le "Cross Delay". Redoutable!... La partie inférieure gauche reçoit quant à elle la section "Modulation". Une fois encore, rien que du très classique, mais incontournable avec un "Phaser", un "Flanger" et un "Chorus". Les réglages sont les mêmes pour les trois effets avec trois potards "Level", "Depth" et "Rate" plus deux champs "Delay" (0 à 93 ms) et "Feedback" (-0.99 à +0.97). Si le Phaser semble un peu léger (rien à voir avec un bon vieil MXR), le Flanger et le Chorus sont en revanche plus conformes à ce que l'on a l'habitude d'entendre de ce type d'effet.

La dernière section en bas à droite héberge la "Reverb". Si les trois précédentes sections sont indépendantes pour chacune des huit parts (Cube possède je vous le rappelle huit synthés capables donc de jouer huit presets différents), la Reverb elle, est générale. Ainsi, vous disposez de huit chaînes "Overdrive/Delay/Modulation" (dans cet ordre de traitement), avec des réglages indépendants et liés aux presets, qui sont redirigées en master afin d'être traitées par l'unique réverbe ce qui permet de garder une certaine homogénéité de l'ambiance générale des huit instruments de Cube. Si ses réglages sont tout aussi traditionnels que pour les trois effets précédents (Level, Time jusqu'à 310.4s plus un mode Endless, Damping, Predelay jusqu'à 100ms, et Size de 1 à 100 mètres), la profusion de ses préréglages est largement plus aboutie avec 24 presets allant de la simple ShoeBox au Taj Mahal 1 d'une pure beauté en passant par toutes les variantes Bathroom (trés sympa), Dark ou Forever. Belle réussite.


Rencontre du quatrième type

A l'utilisation, Cube se révèle d'une efficacité rare tant la versatilité de ses sonorités est éclectique. Des nappes les plus moelleuses et évolutives aux leads les plus acidifiants en passant par des pads d'une pureté à toute épreuve, rien ne le rebute. Si ce n'était l'absence d'un Undo qui nous fait cruellement regretter de n'avoir pas sauvegarder le résultat d'un bidouillage hypnotique pas plus que le résultat de la fonction "Slot-Machine" (Machine à sous) située prés de la jauge CPU qui randomise tout les paramètres pour donner les sonorités les plus folles, Cube aurait alors tout du joujou favori des Sound-Designers en herbe. Quant à son petit bug qui rend inopérant les raccourcis clavier Windows pour la version Stand-Alone et les raccourcis Cubase pour la version VST, on le lui pardonne avec grande joie au regard de la qualité et de la quantité de presets livrés et ceux disponibles sur simple demande pour les utilisateurs enregistrés. Nul doute que son procédé de morphing devrait faire des émules chez la concurrence autant que chez les musiciens...


  • Les plus : l'éditeur d'enveloppes, l'assignation Midi-Learn, la sonorité générale, la souplesse d'utilisation
  • Les moins : le Bogue des raccourcis clavier inopérants, la limitation à une seule entrée Midi pour le live, pas de volume général, Cube est le seul à posséder ce mode de Morphing :-(


  • Caractéristiques techniques
    • 4 sources de son morphables
    • 512 partiels (Harmoniques) par voix
    • Editeur spectral harmonic/inharmonic
    • Editeur spectral aléatoire de bruit
    • Filtre morphable
    • Fonction ensemble (unisson)
    • 3 Enveloppes avec synchronisation du tempo
    • 64 segments Temps/Volume par enveloppe
    • 2 LFOs
  • 8 Rack d'effets
    • Chorus/Phaser/Flanger
    • Distortion
    • Echo/Delay
    • Reverb
  • Arpeggiateur

  • Fonctionnement
    • Standalone et plugin
    • Compatible VST et AudioUnit
    • Plus de 8 sorties indépendantes
  • Interface utilisateur
    • Fenêtre unique
    • Fonction MIDI learn
  • Système requis PC : Pentium III 600 MHz ou Athlon XP/MP (SSE requis !), 128 Mo de RAM, Windows 98/ME/2000/XP, carte audio 16-bits avec driver DirectX/ASIO


  • Système requis Mac : PowerPC G4 400 MHz (Altivec requis !), 128 Mo de RAM, Mac OS 9, Mac OS X version 10.2
  • @lix, le 26-11-2003

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