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LM4 MKII

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Cet article a d'abord été écrit pour le journal Keyboards / Home Studio. Il est reproduit ici avec leur sympathique autorisation, merci ,o)


Fin 1999, Steinberg mettait sur le marché l’une des premières boîtes à rythmes virtuelles, LM4. Le succès rencontré méritait bien qu’une mise à jour majeure du logiciel soit proposée. Car si LM4 a pu sembler novateur à sa sortie, ses limites étaient visibles.. Alors ?


Interface remaniée en douceur

L’installation se déroule sans problème et elle permet de choisir l’emplacement où seront stockées les banques son (près de 1 Go de banques sont livrés).

L’interface ne déroutera pas ceux qui ont utilisé la première version, le principe de base reste le même : des kits de batterie répartis sur 18 pads (affectés à une note Midi ou à une plage de notes), chacun pouvant recevoir 12 samples chargés en RAM et qui seront déclenchés en fonction de la vélocité.

Chaque pad se voit attribuer deux tirettes, « Volume » et « Tune » dont il n’est peut-être pas nécessaire de décrire le rôle respectif ! Ajoutons à tout ça un volume général et une tonalité générale et nous aurons fait le tour de l’interface principale.


Il y a du nouveau

La plus grande lacune de LM4 première génération était que la conception d’un kit de batterie personnel passait soit par l’écriture d’un script dans un éditeur texte soit par l’utilisation d’un éditeur dédié mais externe. Ceux qui ont pesté après ce manque d’ergonomie seront heureux d’apprendre que les deux nouveaux boutons « Edit » et « Layer », s’ils peuvent bien sûr être employés pour modifier un kit existant, sont avant tout conçus pour vous permettre de créer un kit facilement.

Dans un premier temps, dans la partie « layer » de LM4, on affectera des samples (résolution maxi 32 bits / 96 kHz) aux pads par simple drag and drop. Toujours à l’aide de la souris, on affectera chaque sample à une plage de vélocité et une note Midi (ou une plage de notes) sera attribuée aux pads. Enfantin.

La partie « Edit » permettra modestement d'éditer le comportement de chaque pad. On pourra y régler volume, tonalité, vélocité, on pourra aussi utiliser une très modeste enveloppe d’amplitude de type ADSR. Un système de groupes et de « voicing » permet d’affecter un pad à un groupe et de définir la polyphonie maximum de ce groupe. Le but ? Eviter qu’un son de charley ouvert ne sonne en même temps qu’un charley fermé par exemple.

Cette section « Edit » offre aussi les fonctions « Reverse », « Bitcrusher » (dégradation de la lecture du sample !), et panoramique. On y choisira aussi entre 3 sorties stéréos et 6 monos. 3 sorties stéréos, ça peut sembler un peu juste à l’utilisation.


Le son

Le qualité audio dépendra bien évidemment de la qualité des banques utilisées. Les kits livrés avec le logiciel sont de très bonne qualité, signés Wizoo: pour la plupart. On pourra regretter leur côté trop propre éventuellement. En tout cas, les kits proposés sont tout à fait crédibles et largement exploitables. A noter que LM4 MKII sait importer des banques LM4 ou LM9 et que les kits de la première version sont présents sur les CDs.


Finalement

LM4 MKII corrige les erreurs de jeunesse de la première version en proposant une édition simple et ergonomique d’un kit de batterie, c’est là son principal intérêt. LM4 MKII est simple d’utilisation pour celui qui ne cherche qu’un bon lecteur de samples de batterie avec quelques paramètres à éditer. Par contre, celui qui est adepte de la torture sonore, et du bouclage de sample avec filtres, se tournera plutôt vers le principal adversaire : Battery.

A bientôt, ici ou ailleurs...


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Pascal VALENTIN, le 17-02-2003

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